Ski de rando au nord de l'Islande - Ski Islande - Ski de rando Islande - Islande Hiver - Tröllaskagi - Dalvik

Vol direct depuis Paris. Atterrissage dans le vent, sur les terres noires de Keflavík. Transfert vers Reykjavík. Premiers repères : mer, lave, lignes nettes. Installation en guest house au centre. Dîner libre. Chacun son rythme. Demain, on part.

 Le guide accueille le groupe. Brief rapide, puis départ en minibus. Reykjavík s’efface derrière les vitres, la route n°1 s’étire vers le nord. L’asphalte fend les terres volcaniques, les reliefs s’élèvent, sombres et puissants. L’ouest défile, puis vient le col : bascule vers un autre monde. Le nord s’ouvre, vaste et lumineux. Vallées larges, lumière rasante, villages isolés accrochés à la roche. Haltes furtives pour goûter l’air, marcher, sentir la terre. En fin de journée, Ólafsfjörður apparaît, chalets posés face au fjord, immobiles. Installation. Dalvik se dévoile, village discret tourné vers la mer, ancré dans la pierre. Soirée calme, chaleur du bois, confort simple. Nuit au grand nord islandais, silence profond.

Quatre journées de ski de randonnée s’enchaînent avec intensité et précision, dans un rythme soutenu mais maîtrisé. Le premier jour, nous nous élevons rapidement depuis la vallée, sur une pente directe et régulière, jusqu’à atteindre un point de vue dominant les fjords. La descente, selon les conditions, s’adapte au niveau du groupe, avec une variante plus technique sur l’autre versant si la météo le permet. Le lendemain, l’itinéraire se complexifie : progression en crête, orientation changeante, lecture du terrain essentielle. Le contraste entre la blancheur des pentes et les reflets sombres de l’océan guide autant le regard que nos choix d’itinéraire. La descente vers le village offre une immersion dans l’histoire locale, avant de retrouver le calme du chalet. Le troisième jour pousse plus loin l’engagement physique : dénivelé plus marqué, terrain plus sauvage, ambiance minérale. Le fjord isolé impose une approche plus technique, avec une glisse face à la mer qui exige autant qu’elle récompense. Quatre journées complémentaires, entre effort, adaptation et immersion, où le corps reste en mouvement constant. Là-haut, les montagnes de Tröllaskagi s’étendent, austères et figées. Crêtes taillées par le gel, pentes blanches à perte de vue, fjords en contrebas. Nous ne regardons pas, nous ressentons. Le soir, réconfort au chalet, au pied des pentes que nous avons arpentées.

Dernier regard sur les montagnes. Petit déjeuner solide. On replie les sacs, on remonte dans le minibus. Route retour vers Reykjavík. Même itinéraire, autre lumière. On s’arrête en chemin. Pause, marche, café brûlant, derniers clichés.
En fin d’après-midi, retour dans la capitale. Temps libre pour flâner, marcher, s’imprégner une dernière fois de l’air du Nord. Dîner libre. Nuit en guest house.

Transfert matinal à l'aéroport, vol pour Paris.