Premiers pas au Vietnam et Cambodge
Léonie, chargée des ressources humaines à Terdav, est partie pour la première fois en Asie, au Vietnam et au Cambodge. Ravie de son voyage, elle n’a pas résisté à nous raconter ses impressions.
« D'abord, visite d'Ho-Chi-Minh, cette ville grouillante de scooters où l'activité semble ne jamais s'arrêter. Nous explorons le marché aux poissons, puis tous les districts différents, dans lesquels nous dégustons de très bonnes Phô mais aussi des smooties Coconut délicieux, préparés dans les petites rues. Nous arrivons ensuite à la poste centrale de Gustave Eiffel et enchaînons par la visite du jardin botanique. En fin de journée, nous optons pour un massage relaxant qui nous permet de mieux vivre le décalage horaire !
Nous prenons ensuite la direction de Siem Reap et les temples d'Angkor. Ce lieu est un endroit hors du temps où les temples sont à la fois semblables et extrêmement différents, c'est assez déroutant.
Nous déambulons... De la jungle et ses troncs qui ne font qu'un avec la pierre, le temple de Ta Prohm, les innombrables visages de Bayon, l'immensité et la sérénité du temple d'Angkor Wat : incroyable ! Nous accumulons les découvertes et les souvenirs tandis que les balades en tuk-tuk et les sourires des Cambodgiens rythment la journée. Nous nous laissons ensuite guider jusqu'à Kompong Phluk, le village inondé et ses maisons sur pilotis. Les enfants traversent d'une maison à l'autre dans des énormes marmites, s'amusent à plonger du haut de leur terrasse et la bonne humeur se fait sentir au milieu d'habitations pourtant vétustes.
Nous suivons d'en bas, en barque, les passerelles qui relient les habitations au coeur d'une forêt avec les « racines dans l'eau » et arrivons ensuite au lac Tonlé Sap. La ville de Siem Reap s'anime à la tombée du jour avec de nombreux marchés de nuit, pour le plus grand bonheur des touristes.
Au bout de trois jours, nous reprenons la direction du Vietnam et de sa capitale. Nous arrivons donc à Hanoi, ville à la population plutôt très dense et déambulons dans la vieille ville et les marchés. Nous errons dans les rues au gré de nos pas et explorons quelques lieux à ne pas louper : le pont du Soleil Levant, le temple de la Littérature, le mausolée d'Ho-Chi-Minh qui révèle la véritable admiration des Vietnamiens pour ce militant communiste devenu symbole d'un peuple.
Tard le soir, nous embarquons à bord d'un train de nuit qui nous conduit vers la région nord du Vietnam, et notamment Sapa avec ses rizières en escaliers. Un guide local nous permet d'aller à la rencontre de différentes tribus : les Hmong, l'ethnie Dao... et nous engrengeons toujours plus de souvenirs. Une randonnée nous mène ensuite dans des petits villages où les femmes confectionnent leurs vêtements à base d'indigo, les enfants rentrent de l'école par les collines, les bœufs aident les paysans à entretenir les rizières : nous sommes plongés au coeur de paysages extraordinairement paisibles et lointains.
Puis, changement de décor et grand saut vers la baie d'Along, lieu spectaculaire d'environ 2000 îlots. Bien que très touristique, l'endroit déroule sous nos yeux un paysage idyllique sur les flots. Aussi, à quelques heures de route, la baie d'Along terrestre offre des paysages similaires que nous pouvons explorer en vélo.
Le lendemain, nous partons pour le centre du pays et la lumineuse ville de Hoi An. Le soleil de plomb nous conduit à passer de belles journées farniente sur la plage, où la population se retrouve au soleil couchant dès que la chaleur diminue. Ces instants conviviaux sont l'occasion de partager des bières locales. A la nuit tombée, les couleurs des lampions colorent la ville et les rues deviennent piétonnes le temps de quelques heures. De nombreuses boutiques proposent de confectionner des robes et costumes sur mesure de bonne qualité pour des prix très raisonnables. Nous louons un scooter afin de visiter les alentours et nous rencontrons, au détour d'une visite, un vieil homme, sourd et muet suite à la guerre, qui nous fait vivre une expérience unique en nous expliquant son histoire et celle de son pays par le biais de dessins et de quelques mots dessinés en anglais sur le sable fin. Puis, il nous montre quelques restes de la guerre : des bunkers jusqu'aux débris de lance-rockets, de vastes étendues qui nous laissent entrevoir le lieu de chutes des bombardements. Cet instant est chargé d'émotion et nous rappelle que la population est encore bien marquée par les évènements qui ne sont pas si éloignés de notre époque.
Pour conclure, je pense que nous garderons un excellent souvenir de toutes les régions que nous avons traversées. Toutefois, nous conseillons aux futurs explorateurs de ce pays à la culture unique de ne pas attendre l'explosion du tourisme pour se rendre sur place. »