3 questions à Marinette Villière, conseillère voyage spécialiste du Guatemala

— Terre : qu'est-ce qui fait du Guatemela une destination idéale pour sortir des sentiers battus en amérique centrale ?

Marinette Villière : Le Guatemala est un pays relativement méconnu qui combine des paysages variés et spectaculaires à une richesse culturelle et historique : volcans, rencontres, villes coloniales, lacs d’altitude, plages, piscines naturelles, jungles, sites mayas… On peut y vivre de nombreuses expériences authentiques qui ne sont pas sujettes au tourisme de masse. J’ai un souvenir tout particulier d’une visite matinale de Tikal, une cité maya classée au patrimoine mondial de l’Unesco. Il faut s’y rendre juste avant le lever du jour pour vivre le réveil de la faune dans la jungle environnante, bien installés sur une des pyramides. Là, au milieu de la brume, on entend les oiseaux et les singes hurleurs. L’ambiance est vraiment spéciale. Petit à petit, le soleil illumine les temples entourés par la jungle. Un décor digne des aventures d’Indiana Jones !

— Terre : dans ce pays très montagneux et forestier, quels sont les principaux itinéraires de randonnée que l'on peut suivre ?

M. V. : Pour profiter au mieux des sentiers, l’idéal est de venir pendant la saison sèche, entre novembre et avril. On peut s’engager sur des randonnées autour du lac Atitlán, dans les plantations de café ou sur des itinéraires plus engagés, en altitude, notamment l’ascension du volcan Acatenango. C’est le 3e sommet du pays. Il culmine à 3976 mètres d’altitude. L’ascension est plutôt accessible et se fait en deux jours, avec un bivouac donnant vue sur le volcan Fuego qui est en activité permanente. On peut même voir des coulées de lave depuis la tente et la vue au sommet est tout simplement inoubliable.

— Terre : les contacts et les rencontres avec les habitants sont-ils fréquents et faciles ?

M. V. : Oui, et les itinéraires des voyages Terres d’Aventure le permettent. Les marchés traditionnels ne manquent pas, et celui de Chichicastenango est connu en particulier pour être le plus coloré d’Amérique centrale. Ici, pas de folklore, le marché n’est pas fait pour les touristes. Les autochtones viennent pour faire leur commerce et leurs achats. C’est très intéressant et c’est une bonne occasion de mieux comprendre la richesse de leur culture, leur langue, leurs coutumes et d’admirer leurs costumes traditionnels, particulièrement riches en couleurs.