Nos 5 conseils pour bien préparer votre voyage au Népal
L’Himalaya, ses montagnes légendaires et sa spiritualité envoûtante : voyager au Népal est un rêve qui peut être accessible à tous. Dans cet article, Rémi, notre expert de la destination, vous livre ses 5 conseils élémentaires pour préparer votre départ et passer un voyage inoubliable.
1. Se préparer à la marche dès l’été
Sans toutefois être réservés aux marcheurs très entrainés, la plupart des treks au Népal nécessitent une bonne condition physique. « Comme les treks au Népal ont lieu à l’automne, partir en montagne en France ou en Europe quelques jours durant l’été constitue un très bon test pour jauger son niveau et ajuster l’entrainement avant le départ », explique Rémi. Commencez à vous entraîner dès l’été pour habituer votre corps à de longues heures de marche. Si possible, variez les terrains pour préparer vos muscles à différents types de terrains et dénivelés. Une bonne préparation vous permettra de profiter pleinement de l’expérience en évitant un certain nombre de déconvenues.
2. Anticiper l’altitude et ses contraintes
C’est l’inconnue majeure d’un trek au Népal : le mal aigu des montagnes (MAM). L’altitude peut poser des problèmes sérieux, même aux randonneurs les plus expérimentés. Notre expert détaille : « Pour ceux qui ne sont jamais allés dans ces régions du monde, aller marcher au-delà de 3 000 mètres dans les Alpes ou ailleurs permet d’appréhender les premières sensations de haute altitude ». Si les itinéraires sont prévus pour optimiser l’acclimatation des trekkeurs, échanger avec un de nos conseillers vous permettra d’obtenir de précieux détails sur les symptômes et les réflexes à prendre pour mettre toutes les chances de votre côté (maux de tête, nausées, fatigue intense, perte d’appétit). Il faut dans la plupart des cas être simplement à l’écoute de son corps. Le guide et son équipe sont formés à tout type de situation et gardent une attention permanente sur les membres de leur groupe. Sur place, ne négligez pas l’hydratation. Une consultation préventive avec votre médecin ou un médecin spécialiste de l’Ifremmont (Institut de Recherche et de Formation en Médecine de Montagne), dont nous sommes partenaires, est conseillée. Un test d’effort en hypoxie peut venir compléter la préparation au départ.
3. S’équiper avec du matériel technique, fiable et testé
Les régions montagneuses de l’Himalaya peuvent être extrêmement froides, surtout en haute altitude. Que vous partiez pour le Tour des Annapurnas ou le camp de base de l’Everest, il est indispensable de s’équiper avec du matériel technique et fiable. Pour la journée, adopter un système de trois couches est idéal avec des vêtements thermiques en sous-couche, une couche intermédiaire chaude et respirante et une couche supérieure isolante, coupe-vent et imperméable. De bons gants, un bonnet et des chaussettes chaudes sont indispensables. Vu le terrain, sur des sentiers variés, parfois très rocailleux, avec des passages enneigés et/ou raides, les chaussures de randonnée montantes sont essentielles. Une paire de bâtons télescopiques vous sera aussi très utile. Enfin, un excellent sac de couchage, adapté aux températures négatives, est obligatoire. Il doit dans la mesure du possible indiquer clairement une température confort de -10 à -15 degrés. Le compléter avec un drap de soie augmente légèrement le confort et la température ressentie. Tester son matériel avant le grand départ est primordial. Conseil supplémentaire : prendre les essentiels sur soi et en cabine permet d’entamer le voyage sereinement en cas de bagage égaré.
4. Gérer les formalités avant départ
Avant de partir, assurez-vous que toutes vos formalités administratives sont en ordre. Vérifiez la validité de votre passeport (au moins six mois après la date de retour prévue) et obtenez les visas nécessaires. Le visa touristique pour le Népal peut être obtenu à l’arrivée à l’aéroport de Katmandou, mais il est recommandé de vérifier les dernières mises à jour des formalités d’entrée. Il faut alors remplir une carte d’arrivée et un formulaire de demande de visa touristique. Bonne nouvelle, ce document peut être rempli en ligne moins de 14 jours avant l’arrivée et imprimé. Si le voyageur a déjà voyagé au Népal, il doit aussi fournir une copie de son ancien visa népalais. Le paiement s’effectue sur place lors de la délivrance du visa. Pensez également à souscrire une assurance voyage couvrant les frais médicaux et le rapatriement, indispensables en cas d’accident en montagne.
5. Se renseigner sur les us et coutumes
Le Népal est riche en traditions et en coutumes que les visiteurs doivent respecter pour éviter les malentendus culturels. Apprendre quelques bases vous sera forcément utile. « Namasté » est une expression couramment utilisée pour saluer, signifiant « que vos qualités soient bénies », prononcée avec les mains jointes et en s’inclinant. Il est d’usage de se déchausser avant d’entrer dans tous les monuments religieux ou dans les maisons, en prenant soin de placer ses chaussures semelles contre terre. Il est également interdit de pénétrer dans une cuisine qui n’est pas la sienne sans y avoir été invité. “En chemin, on trouve régulièrement des édifices religieux. Lors de la visite de stupas et de chörtens, on les contourne toujours par la gauche, dans le sens des aiguilles d’une montre”, raconte Rémi. Le feu est sacré, particulièrement chez les Sherpas, donc il ne faut jamais y jeter de détritus. Ne mangez jamais dans l’assiette ni ne buvez dans le verre d’autrui. Si vous souhaitez suivre la coutume locale en mangeant un dal bhat avec la main, n’utilisez que votre main droite. Il est mal vu de désigner quelqu’un, ou même une statue, avec le doigt. Lorsque vous êtes assis, évitez de pointer votre pied vers quelqu’un. Enfin, pour répondre oui, les Népalais effectuent un signe latéral de la tête qui peut sembler correspondre à un « je ne sais pas » ou même à un non en français.
En suivant ces cinq conseils de Rémi, vous serez bien préparé pour votre aventure au Népal. Bon voyage et profitez pleinement de la magie de l’Himalaya !